Histoire des RERS

Le premier Réseau d’échanges réciproques de savoirs® est né en 1971, à Orly. Au démarrage du réseau, une soixantaine de personnes rassemblées autour du projet par Claire et Marc Héber-Suffrin : élèves, anciens élèves, parents, éducateurs de prévention, enseignants, bibliothécaires municipaux, membres d’associations, travailleurs sociaux, voisins, amis, commerçants.

« … En 1979, naît le réseau d’Evry . C’est à partir de 1985 et en s’appuyant sur l’exemple de ce réseau de formation réciproque et de créations collectives que les réseaux d’échanges réciproques de savoirs se sont développés en France puis dans d’autres pays et d’autres continents : dans des villes, des quartiers, des cantons ruraux et des villages, des établissements scolaires ou dans des activités périscolaires, dans la formation des enseignants et en entreprise.

Un postulat : tout un chacun sait beaucoup de choses, tout un chacun est ignorant.

Une proposition : tout un chacun est invité à demander des savoirs et à en offrir.

Un passage aux actes : tout un chacun peut apprendre et enseigner, transmettre, partager ses savoirs (ou apprendre à le faire)… »

Extraits du livre de Claire et Marc Héber-Suffrin Penser, apprendre, agir en réseaux aux Éditions Chronique sociale – Juin 2012

« On a toujours quelque chose à offrir à quelqu’un »

Si la notion de partage représente bien le Réseau d’Echanges Réciproques de Savoirs, celui-ci souhaite aussi créer du lien social.

« On a toujours quelque chose à donner à quelqu’un ». C’est avec ce principe philosophique que le Réseau d’échanges réciproques de Saint-Flour fonctionne depuis plus de 30 ans. Et ce n’est pas prêt de changer. Offreurs et demandeurs y trouvent tous leur compte.

De l’anglais contre de l’informatique, des conseils de jardinage contre des cours de sophrologie, des ateliers mémoire contre des infos et conseils en droit… Les échanges sont multiples et variés et c’est ce qui fait la richesse de ce RERS 

Le Réseau remplit donc une double mission : de transmission et de partage de savoirs d’une part et de lien social d’autre part, avec un important volet d’aide à l’accueil et l’intégration des populations locales et étrangères. Des bénévoles du RERS de Saint-Flour proposent ainsi des cours de FLE (Français langue étrangère), du soutien scolaire, des actions pour lutter contre l’illettrisme et participent aux TAP, et sont, dans ce cadre, soutenus financièrement par la mairie, la CAF, la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, le Conseil départemental et la MSA qui leur allouent des subventions.

Chaque année, le RERS organise une journée interculturelle pour mettre à l’honneur les traditions et la culture d’un pays ou d’une région ainsi qu’une sortie familiale annuelle chaque premier week-end de juillet.

Enfin, le RERS participe à des « rencontres inter-réseaux » en Auvergne. L’occasion pour toutes ces associations de partager leurs expériences mais aussi de mener à bien un projet de création collective.

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